La vie de Frère Charles fut marquée par :
l'absolu de Dieu :
"Aussitôt que je sus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui"
un amour passionné pour son bien aimé, frère et Seigneur, Jésus :
"La mesure de l'imitation est celle de l'amour..." "Je veux crier l'Evangile par toute ma vie"
une charité fraternelle et universelle pour tous les hommes surtout les plus pauvres.
"Je ne peux concevoir l'amour sans un besoin impérieux de ressemblance, et surtout de partout de partage toutes les peines, de toutes les difficultés, de toutes les duretés de la vie"
"Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, leur frère universel"
BIOGRAPHIE DE CHARLES DE FOUCAULD
Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, il se trouve orphelin de père et de mère dès l’âge de 6 ans. Confié à la charge de son grand-père, il commence une vie tourmentée : pendant ses études secondaires, il perd la foi, se tournant vers des lectures qui nourrissent son attrait d’une vie facile… et de joyeuses compagnies.
Il entre à St Cyr, puis à Saumur (École de cavalerie), d’où il réussit à sortir le dernier sa promotion ! Lié à une compagne, il refuse de rompre avec elle lors de son envoi en Algérie et quitte l’armée. Plus tard, pprenant que son régiment va partir en opération, il laisse son amie et est réintégré en Algérie Sa vie va commencer à changer : il goûte une vie spartiate, qui se termine par un retour à la caserne, ce qui ne le tente guère ! Il a 23 ans. La vie militaire sans action n’est pas pour lui. Il rejoint définitivement la vie civile.
Avide d’aventure, entre 1882 et 1884, il prépare et réalise une expédition osée au Maroc. C’est un succès ! Mais la recherche d’une autre Aventure le taraude. Il écrira :« L’Islam a produit en moi un profond bouleversement. La vue de cette foi, de ces hommes vivant dans la continuelle présence de Dieu m’a fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines" Il cherche à donner du sens à sa vie
Sur les conseils de sa cousine Marie de Bondy, à la fin d’octobre 86, il rencontre l’abbé Huvelin à Paris qui l’invite, séance tenante, à se confesser et à communier. C’est un nouveau départ, sa conversion l’amène à donner sa vie au Seigneur : « Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, j’ai compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui »
Après sept années de recherche contemplative (en Terre Sainte, à la Trappe en France puis en Syrie), il quitte la vie monastique et revient à Nazareth chez les Sœurs Clarisses (1897). Il y partage son temps entre le travail manuel, de longues heures d’adoration et de méditation de l’Écriture. C’est là que se mûrit sa vocation profonde. Il quitte Nazareth, et après une année de préparation, il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 dans le Diocèse de Viviers.
Il demande à revenir au Sahara et il part à Beni Abbès. Il y restera deux années avec ce désir : « Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel ». En août 1905, voulant toujours rejoindre les plus lointains et sur l’invitation de son ami Laperrine, il s’installe à Tamanrasset. Il va y mener une existence tiraillée entre la prière, l’étude, les voyages, les contacts avec les Touaregs dont il apprend la langue avec passion, et une relation parfois contestée avec les soldats français présents dans la région. Il a trouvé sa stabilité dans une relation profonde avec son « Bien Aimé Frère et Seigneur Jésus ». La guerre en France éclate entre la France et l’Allemagne, qui fait bloc avec l’Italie.
Le 1er décembre 1916, arraché à son « borj » par un groupe de guerriers Sénoussites liés à l’Italie, il est tué par son jeune gardien pris de panique. Nous sommes en pleine guerre mondiale. Le grain est jeté en terre et il portera du fruit.
Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI. Il est célébré le 1er décembre.